ô travail!
Avoir un travail et le perdre
En changer pour à nouveau chercher pour pouvoir en trouver un, pour ne pas être sans.
Sans le sou. Sans leçon à recevoir
Entre mythes et réalités
l’entreprise est devenue le théâtre du déploiement de ma personnalité.
Mais qui suis-je en-dehors de l’étiquette collée par mon CSP ?
T’arrêtes de bailler ?
Travaille. Vaille que vaille.
Même quand le travail te travaille.
Travaille, creuse ton trou.
Cruelles artères laborales
Triviales
ô travail !
T’en as rêvé
Travail d’éveil
Entre tes reins d’Eve
T’as rêvé d’une trêve
T’as rêvé d’travers,
Raillés tes rêves
Et pourtant ils reviennent
Même pas rayés, dépareillés
Tes rêves qui rouillent
Travaille-les
Les vers qui t’ouvrent trouvaille les
Ravale tes râles et
Réveille tes rêves
Si t’y arrives
Perds pas de vue tes rives
Arrête toi de travailler
Ta flamme est plus forte que ta trouille
Fouille
Au fond de toi même
Aime
Si tu es vent prends les devants dérive vite
Si t’es rapide si t’es courant deviens rivière et océan
Si t’es de l’eau de l’onde des mots fais toi fable des fléaux
Si t’es renard et moi corbeau fais toi le roi des animaux
Invite ton cirque si t’es barraque,
Case des briques sur ton dos,
Déplace les rixes dans ton cortex
Si t’es comme moi homo complex
Que tu ne t’expliques qu’à l’écrit,
Accorde-toi des temps de trêves pour pas crever
Sans t’être réveillée.
Je voudrais faire rimer travail avec trouvaille pour toute la vie. Pour pas en faire trois ou treize ou cent, pour juste me dire à la fin : « pas de tri. Je SUIS. Point.
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