lapeauaimante

Les monstres sacrés des pays insouciants

Se joignent à l’aurore à l’esprit des conscients

Se concertent en rond, pour redorer leurs âmes

Réitérant leurs vœux de renaître à nouveau

Quand chacun des camps crie

Quand les mondes dansent et les petits s’enfuient

Écrasés sous la botte des beaucoup plus puissants

Que reste t’il à nos gestes, de sincère et d’illustre,

Qu’en est-il de nos chants, où se cachent donc les justes?

Qui aura la couronne et pour qui les épines,

Qui saura se faire mordre pour un ou deux roupies

Chancelant davantage à la vue des veaux d’or

Repeignant l’autel profané par des baptêmes de sang

Toison et tortures, omissions insoumises, sur quelle planète vis-tu

De combien est ta mise?

Une armée de délits ne viendrait pas à bout de tes pires excuses

Impartiale est la cour, à genoux les condamnés

Sachez vos vers par cœur

Tâchez de ne pas trop la ramener