épauler chaque pas
j’écris pour personne dire
pour pas que déborde monde
avion
oiseaux
plume
j’entends
la Peau grandit quand je respire
je dégorge
trop vite soulevées
les couches d’Écoute
s’évaporent
ralentis
dissous
l’intention
noyer
coquille
tombe et s’ouvre
la drupe
assourdit
la chute des graines
cherche pas
laisse faire
c’est plus simple que ça en a l’air
si ça fige t’en fais pas
ça se défait
les fixations ça fond
c’est parfait
tel quel
inexorable
soupçons soudent Yeux sur pensées
danse dit par peu de mots
dit par pays que Peaux parcourent
pas bouger
épauler l’infini que tu consumes
à chaque
pas
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